Ingrid Betancourt pourrait être reçue par Benoît XVI à Castelgandolfo, et sa mère, Yolanda Pulecio avait évoqué un pèlerinage à Lourdes.
Ingrid Betancourt pourrait être reçue par Benoît XVI cette semaine, selon sa sœur aînée Astrid.
« La date n'est pas encore fixée mais le Vatican a confirmé ma rencontre avec le pape : c'est un rendez-vous que je ne peux pas manquer », a expliqué Ingrid Betancourt durant sa conférence de presse à Bogota, à l'ambassade de France.
Le 7 février 2008, Benoît XVI avait salué la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio, présente à l'audience générale du mercredi dans la salle Paul VI du Vatican, par quelques mots en lui tenant la main.
Mme Pulecio a ensuite évoqué cette rencontre avec des journalistes de Colombie : « Je suis très émue, avait-elle confié, j'ai eu beaucoup de mal à retenir mes larmes pendant que j'expliquais au pape qui j'étais et de qui j'étais la mère. Le pape m'a dit : ‘Je prie pour cette jeune femme et je connais bien la situation difficile dans laquelle elle se trouve' ».
De Lourdes, le « blog » de François Vayne, du 19 mars 2008, invitait à s'unir à la prière de la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio qui disait : «Lorsque Ingrid sera libérée, notre premier voyage sera à Lourdes, toutes les deux. Je l'ai promis à la Vierge».
Tous les samedis à midi, Ingrid a récité le chapelet dans la jungle amazonienne où elle est retenue prisonnière.
A Massabielle, l'équipe de « Lourdes Magazine » fait brûler un cierge à l'intention de l'otage des FARC, ainsi que de tous ceux, moins connus, qui sont confrontés à de tels drames.
Vendredi, un temps de silence a rassemblé les fidèles devant la Grotte, à l'intention de tous les otages qui souffrent dans le monde.
Lors de sa conférence de presse à Paris, au palais de l'Elysée, vendredi 4 juillet après-midi, Mme Betancourt à appelé les membres de ses comités de soutien à continuer le combat pour la libération des autres otages des FARC, et pour la réinsertion des otages libérés, notamment des jeunes, pour leur accorder des bourses d'étude.
Le président Sarkozy a également redit que la France est prête à accueillir les guérilleros des FARC qui renonceraient à la lutte armée, dans le respect des valeurs démocratiques de la France.
ROME, Dimanche 6 juillet 2008 (ZENIT.org)