L'Evangile du Bon Samaritain qui se lit aujourd'hui dans les églises catholiques du monde entier est une invitation pour les chrétiens à entrer dans la « logique du Christ », logique « de la charité », a expliqué Benoît XVI.
La parabole doit donc nous conduire à transformer notre mentalité en accord avec la logique du Christ, qui est la logique de la charité : Dieu est amour, et lui rendre un culte signifie servir nos frères avec un amour sincère et généreux.
Le pape indique ce critère de la vie chrétienne, comme il l'a défini dans son encyclique « Deus Caritas Est » : « L'universalité de l'amour qui se tourne vers celui qui est dans le besoin, rencontré «par hasard» (cf. Lc 10, 31), quel qu'il soit » (n. 25).
Le pape a ajouté cette « exigence spécifiquement ecclésiale » : « dans l'Église elle-même en tant que famille, aucun membre ne doit souffrir parce qu'il est dans le besoin » (ibid.). Le programme du chrétien, appris de l'enseignement de Jésus, est « un cœur qui voit » où il y a besoin d'amour, et qui agit en conséquence (cf. ibid., n. 31).
Après avoir mentionné la fête de saint Benoît de Nursie, le pape a conclu : « Confions à la Vierge Marie notre chemin de foi, et en particulier ce temps de vacances, afin que nos cœurs ne perdent jamais de vue la Parole de Dieu et nos frères en difficulté. »
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