Plusieurs pères synodaux ont en effet participé, mardi matin, 19 octobre, à une rencontre sur le thème : « Moyen-Orient le témoignage chrétien au service de la paix » qui se tenait au Capitole, en marge du Synode.
Le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini, a eu des propos très durs sur les morts causées par l'intolérance religieuse : « Aujourd'hui, la christianophobie est un risque croissant et bien plus concret, qu'il faut craindre chaque jour davantage. En de nombreux endroits, les communautés chrétiennes vivent une condition d'isolement et de mise à l'écart, alors qu'elles ont été, tout au long de l'histoire, des centres moteurs du christianisme, y compris avant l'arrivée de l'islam ».
Le père Lombardi, directeur du Bureau de Presse du Saint-Siège, s'est dit touché par les paroles du ministre Frattini, rappelant l'engagement des médias du Vatican pour soutenir les chrétiens du Moyen-Orient.
Ils ont été accueillis par le maire de Rome, Gianni Alemanno, qui a ouvert la rencontre en soulignant l'importance du rôle joué par les chrétiens au Moyen-Orient pour « résoudre les conflits », et créer un « climat de paix ».
« Le synode des évêques pour le Moyen-Orient est une occasion trop importante et extraordinaire pour que la ville de Rome la gâche », a-t-il dit, avant d'indiquer l'importance de l'écoute des pères synodaux « pour comprendre quelle est la route de la paix» dans une région où les conflits durent depuis trop longtemps.
Le maire de Rome a également dit son espérance que les jeunes générations réussissent à trouver «la voie juste pour une confrontation sans haine, dans le respect des identités et des appartenances».