« En termes économiques, le soutien aux familles qui travaillent durement pour s'occuper de leurs parents dans les moments de grands besoins ne doit pas être l'objet de restrictions budgétaires », souligne Mgr Nichols.
« La vulnérabilité et la dépendance », dit-il dans son homélie, « caractérisent toute vie humaine » et le fait que nous ne sommes pas Dieu signifie que « tôt ou tard chacun devra affronter certaines situations ».
Une expérience, a insisté Mgr Nichols qui, pour beaucoup, arrive « inévitablement et sans équivoque » avec la maladie et la vieillesse, circonstances au cours desquelles nous nous savons vulnérables et avons besoin de l'aide d'autrui.
Faisant siennes quelques réflexions de Benoît XVI lors de sa visite au Royaume Uni, en septembre dernier, Mgr Nichols a redit l'importance de « ne pas voir cette aide aux personnes âgées comme un acte de générosité mais comme le remboursement d'une dette de gratitude ».
« Les progrès de la médecine ont favorisé une plus grande longévité, et le nombre des personnes âgées, doit être considéré comme une bénédiction pour la société, a dit Benoît XVI. Toutefois, certaines attitudes montrent que ce n'est pas le cas » a relevé Mgr Nichols, citant à ce propos un rapport sur l'abandon des personnes âgées dans les hôpitaux et des restrictions budgétaires qui pourraient affecter ces derniers.
Mgr Nichols a aussi rappelé, que les personnes âgées ont besoin d'une « assistance spirituelle » dans la mesure où, a-t-il dit, « nous sommes tous des êtres spirituels » et que l'oublier, en vivant jour après jour comme si Dieu n'existait pas, équivaut à construire sur des bases instables »
« La dignité de chaque patient est enracinée dans la signification du Signe de la Croix », a-il ajouté, Et cette « vérité à laquelle tant de malades, à Lourdes et ailleurs, rendent témoignage », a expliqué Mgr Nichols, est celle qui dit que « chaque personne est aimée de Dieu, dès sa conception jusqu'à sa mort naturelle, et qu'elle mérite notre assistance et notre amour respectueux ».
L'archevêque de Westminster a évoqué les difficultés à « accepter la volonté de Dieu quand arrive la maladie », renvoyant à la formule de soumission à la vie, à Dieu : « 'Que ta volonté soit faite !' qui doit accompagner chaque jour nos prières, que nous soyons en bonne santé ou malade, dans la joie ou la souffrance ».
« Tant que nous lutterons pour vivre comme le Seigneur nous l'enseigne, nous sommes invités à prononcer ces paroles » a-t-il conclu.
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