La faiblesse et la division de l’Empire romain, la violence des conflits nationaux, l’adversité des discussions dogmatiques entre les chrétiens, les divisions de l’Église et, par la suite, les dominations arabe et islamique sur le Moyen-Orient, ont affaibli les Églises orientales et ont conditionné leur présence en Orient. Tout ceci a provoqué la fin de l’enthousiasme missionnaire et a réduit l’élan évangélique, ainsi que le remarque le numéro 20 du Document de travail.
Bien que l’Église au Moyen-Orient constitue actuellement une minorité qui vit au milieu d’une majorité non chrétienne et soit en train de combattre contre le danger de son propre déclin, et soit en train de lutter pour conserver la foi chrétienne dans les coeurs de ses fidèles, cette Église ne doit avoir ni peur ni honte et ne doit pas hésiter à obéir au mandat du Seigneur qui lui demande de continuer la prédication de l’Évangile.
En partant de ce Synode, je demande à nos Églises orientales de renouveler leur enthousiasme missionnaire et leur activité de prédication. Elles doivent, en outre, promouvoir la formation de tous leurs enfants afin qu’ils redécouvrent leur vocation missionnaire et les encouragent à consacrer leur vie avec enthousiasme pour annoncer l’Évangile, participant ainsi avec les enfants de l’Église universelle, et spécialement ceux de l’Église occidentale, au service de la prédication de la Parole de Dieu dans le monde entier.