Benoît XVI a adressé cette invitation aux jeunes : « Nous commençons justement aujourd’hui le mois de juin, dédié au Sacré Coeur de Jésus. Arrêtons-nous souvent pour contempler ce mystère profond de l’Amour divin. Vous, chers jeunes, à l’école du Coeur du Christ apprenez à assumer avec sérieux les responsabilités qui vous attendent ».
« Vous, chers malades, trouvez dans cette source infinie de miséricorde le courage et la patience pour accomplir la volonté de Dieu en toute situation. Et vous aussi, chers nouveaux mariés, restez fidèles à l’amour de Dieu et témoignez-en par votre amour conjugal ».
A différentes reprises, Benoît XVI a encouragé la dévotion au Coeur du Christ. En 2008, par exemple, il ademandé aux fidèles de renouveler leur dévotion au Cœur du Christ, pendant le mois de juin.
« J'invite chacun à renouveler pendant le mois de juin sa dévotion au Cœur du Christ, en mettant en valeur aussi la prière traditionnelle d'offrande de la journée et en tenant présentes les intentions que je propose à toute l'Eglise », a demandé le pape.
Le pape rappelait que le mois de juin est « traditionnellement dédié au Cœur du Christ, symbole de la foi chrétienne particulièrement cher au peuple comme aux mystiques et aux théologiens, parce qu'il exprime de façon simple et authentique la « bonne nouvelle » de l'amour, en réassumant en soi le mystère de l'Incarnation et de la Rédemption ».
Le pape rappelait aussi que vendredi dernier, l'Eglise a célébré la solennité du Cœur Sacré de Jésus, qui est « la troisième et dernière des fêtes qui font suite au Temps pascal, après la Très sainte Trinité et le Corpus Domini ».
Le pape évoquait un « mouvement » de la liturgie « vers le centre » : « un mouvement de l'esprit que Dieu lui-même guide ». C'est, expliquait-il, le mouvement de l'Incarnation qui fait que « nous pouvons contempler et rencontrer l'infini dans le fini, le Mystère invisible et ineffable dans le Cœur humain de Jésus, le Nazaréen ».
« Dans ma première encyclique sur le thème de l'amour, le point de départ a été justement le regard tourné vers le côté transpercé du Christ, dont nous parle Jean dans son Evangile (cf. 19,37 ; Deus caritas est, 12), a dit le pape. Et ce centre de la foi est aussi la source de l'espérance dans laquelle nous avons été sauvés, espérance que dont j'ai fait l'objet de ma seconde encyclique ».
« Chaque personne, soulignait encore le pape, a besoin d'un ‘centre' à sa vie, d'une source de vérité et de bonté, à laquelle puiser dans l'alternance de différentes situations et la fatigue quotidienne. Chacun de nous, lorsqu'il se recueille en silence, a besoin de sentir non seulement le battement de son cœur, mais plus profondément, la pulsation d'une présence fiable, perceptible par les sens de la foi et cependant beaucoup plus réel : la présence du Christ, cœur du monde ».
La dévotion au Coeur du Christ tire son origine des révélations de Jésus à sainte Marguerite Marie, religieuse de la Visitation, à Paray-le-Monial, en 1973 et 1675. Elel entend notamment ces paroles : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes ».
Le pape Jean-Paul II lui-même a souligné l’importance de cette dévotion à l’amour du Coeur de Jésus, notamment lors de son voyage en France et à Paray, le 5 octobre 1986. Il priait notamment les litanies du Sacré Coeur.
Les coopérateurs du Christ Roi proposent sur leur site les méditations de Jean-Paul II sur ces litanies.
Lors de la visite ad limina des évêques de France, en juin 1999, le pape avait dit notamment : « J’invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Coeur de Jésus, en l’adaptant à notre temps, pour qu’ils ne cessent d’accueillir ses insondables richesses, qu’ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints ».
Anita S. Bourdin
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