Le pape a célébré l'angélus traditionnel du lendemain de Noël, de la fenêtre de son bureau qui donne place Saint-Pierre, au Vatican (Cf. Documents pour le texte intégral).
"Saint Etienne est un modèle pour tous ceux qui veulent se mettre au service de la nouvelle évangélisation", a-t-il déclaré : en effet, le premier martyr "montre que la nouveauté de l’annonce ne dépend pas tout d’abord de l’usage de méthodes ou de techniques originales, qui ont certes leur utilité, mais consiste à être rempli de l’Esprit-Saint et à se laisser guider par lui".
Dans cet exemple, "la nouveauté de l’annonce se trouve dans la profondeur de l’immersion dans le mystère du Christ, de l’assimilation de sa parole et de sa présence dans l’Eucharistie, afin que Jésus vivant lui-même puisse parler et agir en celui qu’il envoie".
Si l'évangélisateur "vit du Christ", tout comme saint Etienne est "l’imitation parfaite du Christ", alors il devient "capable de porter le Christ aux autres de manière efficace" car il manifeste l'Evangile "dans sa vie".
Saint Etienne en effet, a fait remarquer le pape, répète "la passion" du Christ "jusque dans les moindres détails" : "au moment final de la mort, à genoux, il reprend la prière de Jésus sur la croix en se confiant au Seigneur (cf. Ac 7, 59) et en pardonnant à ses ennemis : « Seigneur, ne leur impute pas ce péché » (v. 60)".
En outre, dans le martyre du diacre "se vérifie pleinement la promesse de Jésus rapportée par le texte de l’évangile de ce jour, selon laquelle les croyants appelés à rendre témoignage dans des circonstances difficiles et dangereuses ne seront pas abandonnés et laissés sans défense : l’Esprit de Dieu parlera en eux", a souligné Benoît XVI.
En l'occurrence, "le diacre Etienne a agi, a parlé, est mort, animé par l’Esprit-Saint, en témoignant de l’amour du Christ jusqu’au sacrifice extrême".
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