Comme le veut la tradition, le pape a remis cet ornement liturgique d’honneur et de juridiction aux archevêques durant la messe célébrée ce mercredi pour la fête de saint Pierre et saint Paul.
Le pallium que les archevêques portent sur leurs épaules, rappelle tout d’abord « le joug léger du Christ qui nous est déposé sur les épaules (cf. Mt 11, 29s) ». « C’est un joug d’amitié et donc un ‘joug doux’, mais justement pour cela aussi, un joug qui exige et qui modèle. C’est le joug de sa volonté, qui est une volonté de vérité et d’amour », estime le pape.
Le pallium, « tissé avec de la laine des agneaux bénis en la fête de Sainte Agnès », nous rappelle aussi « le Pasteur devenu Lui-même Agneau par amour pour nous », explique-t-il encore. « Le pallium nous rappelle que Lui a pris l’agneau, l’humanité – moi – sur ses épaules, pour me ramener à la maison. Il nous rappelle de cette manière que, comme Pasteurs à son service, nous devons aussi porter les autres, les prendre, pour ainsi dire, sur nos épaules et les porter au Christ ».
Enfin, « le pallium signifie aussi très concrètement la communion des Pasteurs de l’Église avec Pierre et avec ses successeurs – il signifie que nous devons être des Pasteurs pour l’unité et dans l’unité et que c’est seulement dans l’unité dont Pierre est le symbole que nous conduisons vraiment vers le Christ ».
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