En raison des intempéries, Benoît XVI n’a pu se rendre à l’Alverne, monastère où saint François d’Assise reçut les stigmates, deuxième étape de sa visite pastorale en Toscane. Il s’est donc rendu plus tôt que prévu à Sansepolcro, troisième étape du voyage, où des centaines de personnes l’attendaient sous des imperméables et des parapluies.
Sur la place "Torre di Berta", adjacente à la co-cathédrale de la ville, dans les rues, sur les balcons, la population acclamait, et les cloches sonnaient à toute volée, lorsque Benoît XVI est arrivé en voiture, aux environs de 18h30, avec une heure d’avance sur le programme.
A sa sortie de voiture, il est entré dans la co-cathédrale de saint-Jean-l'évangéliste, au son de la fanfare. Le pape s’est recueilli quelques instants devant la « Sainte Face » : un Crucifix en bois d’origine carolingienne sculpté entre le 8e et le 9e s. dans un seul morceau de noyer polychrome.
Lorsqu’il est ressorti de l’église, la pluie avait cessé. Sous un podium installé pour l’occasion, Benoît XVI a été salué par Mme Daniela Frullani, maire de la ville, qui lui a exprimé la joie de la ville, pour cette visite « qui restera dans l’histoire ».
Le pape a ensuite adressé un discours aux habitants, faisant remarquer avec humour que « malgré le mauvais temps », les « cœurs » étaient « pleins de lumière et de joie », déclenchant des applaudissements à tout rompre. Benoît XVI s’est ensuite retiré pour rentrer au Vatican.
Sansepolcro, qui compte aujourd’hui quelque 16.000 habitants, a été fondée au moyen âge par deux pèlerins, Egidio (Gilles) et Arcano (Arcan), qui y auraient bâti une petite église et un oratoire pour y abriter des reliques rapportées du tombeau de Christ, d'où le nom de "Saint-Sépulcre" (Sansepolcro).
zenit