Pour le président des SSF, Jérôme Vignon, le défi est de « se libérer des peurs et des rapports de domination et de progresser vers l’égalité tout en prenant acte des différences ».
Parmi les participants, la vice-présidente de la Commission européenne, en charge de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté Viviane Reding, et Benoît Roger-Vasselin, directeur des Ressources humaines du groupe Publicis.
Des associations et mouvements, comme le Secours catholique, seront invités à parler de leurs actions ou réflexions.
Pour les organisateurs, la promotion de l’égalité des hommes et des femmes « est une évolution positive, mais tellement rapide que des inquiétudes se manifestent : révèlent-elles la nostalgie d’une société patriarcale ou sont-elles le signe d’une résistance à une uniformisation des sexes ? Comment pouvons-nous apprendre à vivre ensemble en nous enrichissant de nos différences, et sans que nos identités nous en semblent atteintes? Comment l’égalité des hommes et des femmes peut-elle progresser dans le respect de l’altérité ? »
Cette session de trois jours explorera cette nouvelle donne des relations hommes/femmes. Elle s’enrichira des apports croisés d’acteurs et de chercheurs dans de nombreux domaines : sociologie, philosophie, psychanalyse, anthropologie, théologie, histoire… Et fera la part belle à des duos homme/femme d’intervenants.
La première journée, ce vendredi 23 novembre, avait pour objectif de faire l’état des lieux de l’égalité des hommes et des femmes dans tous les domaines de la vie et de retracer dans quelle dynamique historique cette évolution s’est effectuée, de façon à élargir le regard en montrant comment l’égalité hommes/femmes est vécue selon les pays et les cultures.
Sous le titre « Du progrès de l’égalité hommes/femmes au progrès de leur relation », la journée de samedi 24 novembre, se propose de confronter les points de vue de la philosophie et de l’anthropologie biblique, pour examiner si les progrès de l’égalité hommes/femmes peuvent aller de pair avec un progrès de leur relation, car l’altérité homme/femme fait précisément la richesse et la fécondité de leur lien. Elle invitera aussi à explorer comment honorer, au sein de l’Église catholique, l’égale dignité des hommes et des femmes.
Dimanche, 25 novembre, le thème sera : « L’égalité dans la différence : une bonne nouvelle pour chacun ».
Dans le prolongement d’ateliers participatifs vécus la veille, cette troisième journée partira à la recherche de pratiques qui combinent l’égalité hommes/femmes avec le respect de leur différence. Cette recherche s’effectuera dans les domaines du travail, de la conjugalité et de la famille, et enfin de l’éducation
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