C'est à bord du même avion en provenance du Vatican que sont rentrés à Beyrouth le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, le patriarche grec-catholique, Mgr Grégoire III Laham, et le patriarche arménien-catholique, Mgr Nersès Bedros XIX,
qui ont été accueillis en grande pompe à l'aéroport Rafic Hariri, notamment par le représentant du chef de l'État, le ministre Michel Pharaon.
Les trois patriarches ont répondu aux questions des journalistes. Interrogé sur la crise du TSL et le dossier des faux témoins, Mgr Sfeir a réaffirmé son soutien à la justice. « Cette justice devrait toucher tout le monde : le criminel doit être sanctionné et l'innocent innocenté », a-t-il dit, refusant de se prononcer sur un éventuel transfert à la Cour de justice.
Concernant le synode à proprement parler, le maître de Bkerké a jugé que ses répercussions sur les chrétiens d'Orient seront « bonnes », mais qu'il faudra attendre avant que d'en apprécier les résultats. « Le synode n'est pas une baguette magique : les chrétiens émigrent vers l'Occident, c'est une réalité et nous ne serons rassurés que lorsqu'ils retourneront à leurs pays d'origine », a-t-il dit, dénonçant les ingérences d'Israël dans le synode et assurant n'avoir pas pris connaissance du message adressé aux pères synodaux par le chef du CPL, Michel Aoun.
L'orient le jour