Le président de la commission pour les affaires constitutionnelles du parlement européen et président du Mouvement italien pour la vie, Carlo Casini, a remis le prix Mère Teresa de Calcutta à trois mamans héroïques: Chiara Corbella Petrillo qui a donné sa vie pour faire naitre son enfant, représentée par son mari, Irene de Nomadelfia, et Sabrina Pietrangeli Paluzzi, présidente de la « Quercia Millenaria ».
« Si tu veux la paix, défends la vie », a dit Carlo Casini durant la cérémonie, en reprenant les paroles prononcées par le pape Paul VI, à l’occasion de la Journée mondiale pour la paix, le 1 janvier 1977.
Ce même concept a été exprimé par Mère Teresa de Calcutta, en 1979, au moment où elle recevait le Prix Nobel pour la paix. Elle a dit : « Si nous acceptons qu’une mère puisse supprimer le fruit de son sein que nous reste-t-il ? Le principe de l’avortement met en danger la paix dans le monde ».
Hélas, a commenté Carlo Casini, aujourd’hui en Europe, on compte beaucoup plus d’un million d’interruptions volontaires de grossesses par an. C’est la raison pour laquelle Jean Paul II, en s’adressant aux évêques du continent, en 1985, parla de « défaite de l’Europe ».
Dans ce contexte, le Prix européen pour la vie remis aux mamans d’Europe est un regard vers l’avenir, car sans enfants, a dit Carlo Casini, il n’y a pas d’avenir et parce qu’ « un nombre incalculable de mères d’Europe, en silence, répandent et encouragent ces valeurs que l’Europe proclame, mais souvent trahit ».
Andrea Riccardi, le ministre italien pour la coopération internationale et l’intégration, a remercié Carlo Casini, saluant en lui « le pèlerin intrépide du droit à la vie » qui continue à « frapper aux portes et aux palais d’Europe et d’Italie ».
Le ministre, qui est aussi le fondateur de la communauté de Sant’ Egidio, a précisé que « l’Europe est le cœur d’un humanisme où l’on proclame des droits et des opportunités qui s’inspirent de la Déclaration universelle des droits de l’homme », mais émerge la contradiction pour ces enfants conçus mais jamais nés.
Pour Andrea Riccardi « sans vie pas de droits » et l’Europe « a besoin de vie si elle veut un phare d’humanité et de droit dans le monde ».
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