Cet Accord qui réglemente les rapports juridiques entre l'Eglise catholique et l'Etat a été signé au siège du Comité d'Etat pour l'activité avec les structures religieuses, situé à Bakou, la capitale, a rapporté un communiqué du Saint-Siège.
Composé de 8 articles, cet Accord « garantit, entre autres, la liberté de professer et de pratiquer publiquement la religion catholique, ainsi que le droit de l'Eglise catholique d'organiser et d'exercer sa mission en conformité avec la législation ecclésiastique ».
Par ailleurs, « il reconnaît et enregistre la personnalité juridique de l'Eglise catholique et de toutes ses institutions et assure une communication libre entre la communauté catholique locale et le Saint-Siège, ainsi que l'accès aux moyens de communication sociale et le choix libre, de la part du Saint-Siège, d'un Ordinaire comme responsable de la circonscription ecclésiastique ».
Selon le communiqué du Saint-Siège, « il réglemente enfin la concession des permis de résidence et de travail par le personnel ecclésiastique ».
L'Accord a été signé par Mgr Claudio Gugerotti, nonce apostolique en Azerbaïdjan et par Hidayat Orujov, président du Comité d'Etat pour l'activité avec les structures religieuses.
Avec près de 8 millions d'habitants, l'Azerbaïdjan est un pays à majorité musulmane (93,4 %). Les chrétiens y sont peu nombreux. Ils appartiennent majoritairement à l'Eglise orthodoxe russe (2,5 %). La présence catholique est très faible en nombre. Elle est composée d'immigrés présents en raison de leur travail ou de descendants de familles d'origine catholique.
En 2008, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, avait inauguré la première église catholique de la République d'Azerbaïdjan, à Bakou. Il y avait vu un signe de « tolérance religieuse authentique » sur cette terre à majorité musulmane.
Marine Soreau
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