« N'oublions pas les migrants retenus en otage dans le désert du Sinaï. Cela fait trois mois, jour pour jour ce jeudi 24 février, que quelques 300 migrants clandestins érythréens et éthiopiens sont retenus en otage par des groupes de bédouins dans le désert du Sinaï, près de la frontière entre l'Egypte et Israël.
« Ils vivent dans des conditions dramatiques : affamés, violés, torturés, vendus à des trafiquants d'organes. Seuls ont été libérés les réfugiés dont la famille a pu payer une rançon de 8 000 dollars.
« Plusieurs ONG évoquent des complicités avec les autorités locales égyptiennes et dénoncent l'inertie de la communauté internationale et en particulier des pays européens qui, avec la fermeture de leurs frontières ont pourtant une part de responsabilité dans cette tragédie ».
Radio Vatican a donné la parole à Fabiana Giuliani, du Centre Astalli, la branche italienne de « Jesuit refugee service » à ce sujet.
RV rappelle aussi que « Benoît XVI avait dénoncé, en décembre dernier, le drame vécu par ces otages retenus dans le désert du Sinaï et le 1er février un groupe d'ONG, dont le Centre Astalli, et l'agence Habescia pour la coopération au développement avait organisée à Rome une retraite aux flambeaux, en silence, devant le Capitole pour réclamer la libération des réfugiés et la mise en place d'un véritable plan d'aide et d'intervention. »
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