À l’issue de la réunion, le président Sleiman a été pressé de questions sur la situation interne par les correspondants de presse. Le chef de l’État a notamment souligné qu’il avait évoqué avec le patriarche Raï l’affaire de la tentative d’assassinat perpétrée contre le leader des Forces libanaises, Samir Geagea. « Nous stigmatisons vivement cet acte, a notamment déclaré sur ce plan le président Sleiman. Nous espérons que les investigations menées par les autorités judiciaires et sécuritaires permettront de dévoiler les coupables afin qu’ils soient arrêtés, traduits en justice et sévèrement sanctionnés. Nous ne permettrons pas que le Liban soit le théâtre de telles actions et nous ne permettrons pas un retour à la déstabilisation et aux atteintes à la paix civile qui a été instaurée au Liban, plus particulièrement au cours de ces quinze derniers mois, à l’ombre d’un climat de malaise ».
Et le chef de l’État d’ajouter : « Nous avons pu préserver la paix civile grâce à Taëf qui a instauré un filet de sécurité dans toutes les régions. Cet accord (de Taëf) a établi un équilibre politique entre les composantes de la société libanaise et il n’est pas permis de porter atteinte à un tel équilibre. »
En réponse à une question sur la nouvelle loi électorale, le président Sleiman s’est prononcé une fois de plus contre un retour à la loi de 1960, soulignant que le Conseil des ministres est ouvert à toute discussion sur ce plan.
En conclusion, le chef de l’État a souligné que le patriarche maronite est « une autorité libanaise qu’il faut respecter », d’autant qu’il « fixe les constantes qui dictent la position de Bkerké ».
L'orient le jour