de continuer à prier pour une « paix permanente » au Soudan.
Même si les premiers résultats du référendum semblent largement orientés vers le « oui » , le résultat final des votes sera publié le 6 février, voire même le 14 en cas de recours.
Mgr Kussala a expliqué à l'association Aide à l'Eglise en Détresse (AED) que les citoyens « espéraient beaucoup en un changement positif » et a souligné leur besoin de « prière et de soutien » en ce moment « historique » de « grandes décisions nobles et délicates ».
Le président du Soudan Omar al Bashir, basé à Khartoum, s'est engagé à accepter le résultat du référendum, mais beaucoup craignent des difficultés dans les prochains mois.
Après avoir dit toute sa reconnaissance aux organismes d'aide comme l'AED pour leur action qui, a-t-il précisé, a eu « un réel impact » sur les autorités soudanaises, leur indiquant clairement que la guerre « n'est pas une alternative », Mgr Kussala a réaffirmé la nécessité que tout le monde « garde son calme » et demandé « des prières pour une paix permanente au Soudan ».
L'AED fait savoir, à ce propos, que beaucoup de chrétiens ont quitté la capitale, Khartoum, pour se rendre au sud, craignant « un changement radical vers l'islamisation » de la part du régime Bashir. Mgr Kussala a répondu que son diocèse et d'autres lieux de la région se préparent à les recevoir et que les gens sont « disposés à faire des sacrifices » pour les aider.
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