au Soudan, Mgr Michael Didi Adgum Mangoria.
Le diocèse de Mgr Didi couvre les zones les plus gravement frappées par les conflits auxquels, a-t-il expliqué, « ceux qui le peuvent, essaient d’échapper ».
Caritas, qui craint « qu’une crise humanitaire ne se développe rapidement à cause du conflit et que la communauté humanitaire n’ait pas accès à la population touchée », fait savoir que plus de 60.000 personnes ont été forcées de quitter leur maison au Sud-Kordofan, dans la région frontalière entre le Nord-Soudan et celle qui sera bientôt la République du Sud-Soudan.
Après avoir passé plusieurs jours en plein air pratiquement sans vivres ni eau, la santé de ceux qui fuient commence à se dégrader. Des violences sectaires contre les civils empêcheraient les personnes de rentrer chez elles.
Caritas demande à chaque partie de « protéger les civils », et que « tout abus soit examiné et les auteurs traduits en justice ».
A Kadugli, dont plus de 70% de la population a fui quand la ville a commencé à être frappée par des combats à l’arme lourde, la communauté humanitaire est confinée dans le complexe de la mission des Nations unies au Soudan (MINUS). Elle ne peut se déplacer à cause de la situation sécuritaire, et ne peut atteindre les communautés touchées.
Mgr Didi a lancé un appel fervent, demandant la prière de tous les peuples et de toutes les religions.
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