Le pape a lancé une supplique pour la fin du bain de sang en Syrie, condamné les attentats islamistes en Afrique et tendu la main à la Chine pour qu’elle s’ouvre au christianisme.
« Oui, que la paix germe pour la population syrienne, profondément blessée et divisée par un conflit qui n’épargne pas même les personnes sans défense et fauche des victimes innocentes », a lancé Benoît XVI, lors de sa bénédiction « urbi et orbi » de Noël de la loggia de la basilique Saint-Pierre, devant des dizaines de milliers de fidèles réunis par un temps couvert et doux. « Je fais appel pour que cesse l’effusion de sang, que soient facilités les secours aux personnes déplacées et aux réfugiés, et que, par le dialogue, soit recherchée une solution politique au conflit », a déclaré le pape à l’occasion de Noël.
Le cardinal Robert Sarah, « ministre » du pape pour les œuvres humanitaires, a expliqué l’hostilité du Saint-Siège à toute intervention étrangère armée : « L’Église souhaite que des actions militaires comme ce qui s’est passé en Irak, en Libye, en Côte d’Ivoire, ne se répètent plus. » « La guerre, les destructions de vies humaines et des infrastructures ne donnent pas la vraie solution », a-t-il ajouté. Les quelque 1,8 million de chrétiens de Syrie, effrayés par la montée de l’islamisme, se trouvent souvent entre deux feux.
Le cardinal Robert Sarah, « ministre » du pape pour les œuvres humanitaires, a expliqué l’hostilité du Saint-Siège à toute intervention étrangère armée : « L’Église souhaite que des actions militaires comme ce qui s’est passé en Irak, en Libye, en Côte d’Ivoire, ne se répètent plus. » « La guerre, les destructions de vies humaines et des infrastructures ne donnent pas la vraie solution », a-t-il ajouté. Les quelque 1,8 million de chrétiens de Syrie, effrayés par la montée de l’islamisme, se trouvent souvent entre deux feux.
L’appel de paix de Benoît XVI a été étendu aux Israéliens et Palestiniens pour qu’ils « entreprennent avec détermination le chemin de la négociation ». Le pape a fait écho à l’exhortation pressante lundi soir, à Bethléem, par le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, d’œuvrer pour la paix au Moyen-Orient « meurtri ».
Devant une place Saint-Pierre comble, Joseph Ratzinger a également exprimé sa préoccupation pour l’Égypte « où les citoyens doivent construire ensemble une société fondée sur la justice, le respect de la liberté et de la dignité de chaque personne ».
Benoît XVI a lancé plusieurs appels pour mettre fin aux violences islamistes en Afrique, du Nigeria au Kenya, en passant par le Mali, et au conflit négligé du Kivu, en République démocratique du Congo.
Benoît XVI s’est par ailleurs adressé aussi aux « nouveaux dirigeants chinois » pour qu’ils « mettent en valeur l’apport des religions », alors que des tensions sont apparues ces dernières années entre la Chine et le Vatican. Catholiques et protestants en Chine progressent, mais ils sont facilement accusés par le pouvoir d’être importés par les puissances étrangères.
La naissance de Jésus a été fêtée joyeusement dans la majorité des pays du monde : crèches, messes de Noël, mais parfois dans un climat de peur et d’oppression. À Bagdad, dans l’église Notre-Dame du Salut qui a rouvert deux ans après l’attentat meurtrier qui avait fait 53 morts le 31 octobre 2010, plusieurs centaines de fidèles étaient présents pour prier pour la paix, alors que les tensions interreligieuses restent fortes. En Indonésie, à proximité de Djakarta, plus de 200 musulmans indonésiens ont lancé des œufs pourris sur des chrétiens protestants qui voulaient tenir la messe de Noël sur un terrain où ils souhaitaient construire une église.
Selon le Vatican, les chrétiens sont l’objet de nombreuses persécutions et discriminations dans le monde, de l’Égypte au Pakistan, du Soudan aux monarchies du Golfe. Toujours selon le Vatican, d’autres formes graves d’atteinte à la liberté religieuse se développent en Occident, où une « intolérance » se propage à l’égard des discours et des rites religieux, et où la religion est cantonnée à la sphère privée.
Devant une place Saint-Pierre comble, Joseph Ratzinger a également exprimé sa préoccupation pour l’Égypte « où les citoyens doivent construire ensemble une société fondée sur la justice, le respect de la liberté et de la dignité de chaque personne ».
Benoît XVI a lancé plusieurs appels pour mettre fin aux violences islamistes en Afrique, du Nigeria au Kenya, en passant par le Mali, et au conflit négligé du Kivu, en République démocratique du Congo.
Benoît XVI s’est par ailleurs adressé aussi aux « nouveaux dirigeants chinois » pour qu’ils « mettent en valeur l’apport des religions », alors que des tensions sont apparues ces dernières années entre la Chine et le Vatican. Catholiques et protestants en Chine progressent, mais ils sont facilement accusés par le pouvoir d’être importés par les puissances étrangères.
La naissance de Jésus a été fêtée joyeusement dans la majorité des pays du monde : crèches, messes de Noël, mais parfois dans un climat de peur et d’oppression. À Bagdad, dans l’église Notre-Dame du Salut qui a rouvert deux ans après l’attentat meurtrier qui avait fait 53 morts le 31 octobre 2010, plusieurs centaines de fidèles étaient présents pour prier pour la paix, alors que les tensions interreligieuses restent fortes. En Indonésie, à proximité de Djakarta, plus de 200 musulmans indonésiens ont lancé des œufs pourris sur des chrétiens protestants qui voulaient tenir la messe de Noël sur un terrain où ils souhaitaient construire une église.
Selon le Vatican, les chrétiens sont l’objet de nombreuses persécutions et discriminations dans le monde, de l’Égypte au Pakistan, du Soudan aux monarchies du Golfe. Toujours selon le Vatican, d’autres formes graves d’atteinte à la liberté religieuse se développent en Occident, où une « intolérance » se propage à l’égard des discours et des rites religieux, et où la religion est cantonnée à la sphère privée.
L'orient le jour