de nature endogène et exogène, qui se chevauchent et sont interdépendants. Ils fonctionnent à partir d'un contenu bien déterminé et se rendent visibles, dans le cadre d'une dynamique complexe, à travers des modes d'actions et de réactions.
En effet, le mouvement de l'histoire entre l'islam et l'occident est un mouvement pendulaire de flux et de reflux. Dans le sillage des étapes historiques, ces facteurs- qui sont d'ordre historique, idéologique, religieux, social, psychologique, psycho-social et culturel- se sont formés et se sont amplifiés de part et d'autre.
Parmi les facteurs endogènes, je considère :
– "Le regard des arabes sur leur passé jusque-là multiple, qui a tendance à être présenté comme un paravent salutaire contre les dérives culturels".
– La glorification de l'histoire.
– Le complexe d'infériorité des arabes à l'égard de l'occident – La cause palestinienne.
– Le conflit sur l'islam entre les composantes de l'islam.
– Le sacré dans l'islam.
– La relation de l'islam au patrimoine.
Quant aux facteurs exogènes, je distingue:
– "Le discours de l'occident sur les valeurs arabo-musulmanes parfois ambigu mais souvent hostile".
– Le complexe prométhéen de l'occident.
– La peur que l’occident a de son déclin.
– Les convoitises de l'occident dans le monde arabo musulman. Cette assise synodale est appelée à aider les chrétiens d'orient à s'engager de nouveau avec leur compatriotes et à apporter des réponses d'espérances, qui favoriseront le développement d'un processus dynamique de renouveau et de renaissance de l'arabité, qui envisagerait :
– la compréhension et l'appréhension de la réalité sociale du monde arabe en vu de sa transformation ;
– la réconciliation culturelle entre l'orient et l' occident en vu de rendre moins fatale la logique du conflit et de l'opposition entre eux prêchée souvent par la logique du mouvement de l'histoire.