– que les conflits non résolus de la région ne sont pas causés par des motifs religieux, en témoigne la présence parmi nous de représentants du Judaisme et de l'Islam ;
– l'urgence d'une réflexion à trois (juifs, chrétiens et musulmans) sur la place des religions dans les sociétés moyen-orientales.
UN DÉFI, celui de fournir aux chrétiens du Moyen-Orient des orientations concrètes :
– ne soyons pas timides pour réclamer non seulement la liberté de culte, mais la liberté religieuse. La société et l'État ne doivent ni contraindre une personne à agir contre sa conscience, ni l'empêcher à agir selon sa conscience
– investissons davantage dans nos écoles et universités fréquentées par les chrétiens et les musulmans. Elles sont des laboratoires indispensables du vivre-ensemble.
– Demandons-nous si nous faisons assez, au niveau des Églises locales pour inciter nos chrétiens à demeurer sur place: logement, frais de scolarité, de santé.
On ne doit pas tout attendre des autres … UNE SUGGESTION La valorisation de la littérature arabo-chrétienne pourrait jouer un rôle dans le dialogue entre chrétiens et musulmans, surtout dans sa dimension culturelle (n°96). On devrait l'enseigner au moins dans nos écoles en parallèle avec la littérature arabe.