Malgré cela, nos Églises ont encore besoin de s'ouvrir les unes aux autres. Des concurrences entre Églises orientales catholiques ou à l'intérieur d'une même Église sont une source d'affaiblissement et de faux témoignage. Nous pensons surtout au dédoublement des institutions et des actions.
Pour renforcer leur communion et leur témoignage, nos Églises sont invitées à réfléchir aux stratégies suivantes : L'adoption, à tous les niveaux, d'une éducation qui puisse favoriser l'ouverture, la solidarité et l'action commune. La nécessité de faire prendre conscience aux chrétiens d'Orient qu'ils sont tous dans la même barque et qu’ils affrontent le même sort.
Ils ne peuvent pas se désintéresser les uns des autres. Rencontre et entente mutuelles sont nécessaires. Dans ce but il est bon que toutes les Conférences épiscopales des différents pays se réunissent ensemble de temps en temps.
Permettre et étendre le biritualisme, de manière à ce qu'il n'y ait plus de paroisse non desservie, quelle que soit l'Église à laquelle appartient cette paroisse. Nous remarquons que les rédacteurs du texte emploient, presque toujours, des expressions impératives, telles que : "il est nécessaire", "il est essentiel", "il est évident", "il est important", "il est certain", "il faut que", "on doit". Nous voudrions que, à la fin du synode, ce qui est nécessaire, essentiel, évident, important, certain et obligatoire soit transformé en action. Ne quittons pas le Synode sans avoir pris des mesures qui permettent de réaliser ces impératifs.
Convertissons les impératifs en stratégies claires et définies et formons des commissions pour poursuivre la réalisation par des tactiques adéquates.