Aujourd’hui, la présence franciscaine se manifeste par deux vicariats apostoliques: Tripoli et Benghazi.
Nos deux églises cathédrales sont le centre d’un intense ministère pastoral et d’un déploiement humanitaire pour les milliers de chrétiens qui viennent vivre et s’installer ici pour de nombreuses années. Les premiers immigrants à atteindre la Lybie sont arrivés ici du Kurdistan en 1975.
L’Église a servi à prêter une assistance aux nombreuses familles chrétiennes kurdes qui ont fini par émigrer à nouveau et se sont installées dans d’autres pays. Durant les années 1990, le pays a ouvert ses portes pour accueillir des immigrés du Moyen-Orient.
En fait, des milliers de chrétiens de Syrie, du Liban, de Palestine et d’Irak sont arrivés et se sont installés dans les deux régions de Tripoli et de Benghazi et ont mené, avec leurs familles, une normale vie de travail. Ces immigrés chrétiens ont été consolés de trouver l’Église catholique en Lybie, et ceci vaut également pour de nombreuses religieuses venues de leurs pays d’origines.
Ici, il se sont organisées en paroisses personnelles en fonction de leur groupe linguistiques. Bien qu’appartenant à d’autres rites, ces immigrés se sont assez bien adaptés au rite latin qui caractérise notre Église.
Bien que ses immigrés aient trouvé en Libye un réel havre de paix et de sécurité (pour lequel ils seront éternellement reconnaissants), leurs rêves reposent désormais dans l’espoir d’une “terre promise” pour laquelle ils espèrent et prient.
En fait, peu à peu, durant ses 10 dernière années, la plupart des immigrés originaires du Moyen-Orient a quitté la Libye, après avoir réussi à trouver une seconde patrie dans laquelle s’installer de façon permanente avec leurs familles.
L’Église en Libye est reconnaissante d’avoir été un instrument dans les mains de la Divine Providence en servant ses frères et soeurs dans leurs heures où ils en eurent besoin.