Dans cet "appel pour une collecte en soutien aux chrétiens de Terre Sainte", publié en six langues, alors que Benoît XVI doit démissionner jeudi, le cardinal argentin a estimé que "le destin en Syrie se répercute sur tout le Moyen-Orient".
Il est revenu sur le Printemps arabe dans la région où est née le christianisme et où le pape s'était rendu en septembre: la Terre sainte est "le témoin de la manière dont des peuples entiers, assoiffés de dignité et de justice, ont donné forme au rêve d'un printemps dont nous voudrions voir tout de suite des fruits".
Mgr Sandri a rappelé l'exhortation de Benoît XVI en janvier à prier pour que "les communautés chrétiennes du Moyen-Orient, souvent discriminées, reçoivent de l'Esprit Saint, la force de la fidélité et de l'espérance" qui les pousse à rester sur leurs terres.
Cette lettre, envoyée pendant le Carême, a pour but de sensibiliser l'Eglise aux problèmes des fidèles vivant à Jérusalem, en Israël, dans les territoires palestiniens et dans les pays voisins (Syrie, Liban, Jordanie, Egypte).
Pour le Vendredi Saint prochain, deux jeunes Libanais maronites ont été invités à rédiger les médiations du Chemin de croix au Colisée.
Le 14 février, le nonce en Syrie Mario Zenari avait exprimé l'horreur du Saint-Siège: "on reste à regarder cette Syrie qui tombe en ruines, et la communauté internationale ne sait que faire! Le nombre des victimes est vraiment impressionnant: on a l'impression de marcher dans le sang de ces victimes de la violence (…) Ce sang qui physiquement imprègne les semelles de nos chaussures".
L'orient le jour