Les représentants des composantes chrétiennes syriaques et assyriennes de la Coalition nationale syrienne – le cartel des groupes de l’opposition syrienne reconnu l’an dernier comme seul représentant légitime du peuple syrien par différentes chancelleries étrangères – ont en effet publié une déclaration de protestation.
Ils dénoncent l’absence totale de représentants chrétiens au sein du « gouvernement par intérim » formé de neuf ministres institué le 12 novembre par la coalition au cours d’une réunion à Istanbul.
Les représentants assyriens et syriaques parlent de « marginalisation et d’exclusion délibérée » visant à expulser des choix opérationnels une composante « qui a beaucoup apporté à la révolution syrienne ».
Les organisations chrétiennes assyriennes et syriaques telles que l’Assyrian Democratic Organization (ADO) représentent en effet une composante exiguë de la coalition nationale syrienne, précise la même source.
Après deux jours de discussion à Istanbul, la coalition a décidé d’adhérer à la conférence de paix « Genève 2 » sponsorisée par la Russie et les Etats-Unis.
Fides note aussi que malgré les reconnaissances obtenues au sein de la communauté internationale, la « coalition nationale » et « l’armée libre syrienne » qui lui est liée paraissent toujours plus marginalisés dans la lutte contre le pouvoir en place, cette dernière étant désormais dominée par des factions islamistes proches d’Al-Qaeda bénéficiant de l’appui des pays du Golfe.
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