Une déclaration d’Églises du monde entier a été remise à Lakhdar Brahimi, représentant spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des États arabes pour la Syrie, par le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises (COE), le 20 janvier à Genève.
La déclaration insiste sur la nécessité d'une «cessation immédiate des confrontations armées et des hostilités en Syrie», en veillant à ce que «toutes les communautés vulnérables en Syrie et tous les réfugiés dans les pays voisins bénéficient d'une assistance humanitaire adéquate».
Elle plaide aussi pour qu'un «processus global, soucieux de rassembler, visant à instaurer une paix juste et à reconstruire la Syrie» soit mis en place.
Au cours de son entretien avec Lakhdar Brahimi, le pasteur Tveit a déclaré que, malgré les difficultés, il entrevoyait «un espoir pour la paix et la cessation du conflit». Dans ce contexte, «les Églises poursuivront leurs efforts de toutes les façons possibles pour apporter une contribution concrète à un processus de paix et de justice en Syrie», a-t-il affirmé.
Lakhdar Brahimi a assuré de son côté que la coopération entre les Églises et l'ONU serait maintenue dans le cadre des efforts en faveur de la paix en Syrie.
Le Vatican a également apporté une contribution au dialogue, en accueillant, selon la volonté du pape François, une conférence sur la Syrie intitulée « Pouvons-nous demeurer indifférents ? », à l’Académie pontificale des sciences, le lundi 13 janvier (cf. Zenit du 31 décembre 2013).
Le Saint-Siège est « déterminé à soutenir toutes les confessions religieuses et les communautés en Syrie pour qu’elles trouvent une nouvelle entente », a affirmé le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, qui a ouvert les travaux.
« Les chrétiens ont une responsabilité particulière pour les jeunes, la formation de la jeunesse. Ils sont vraiment actifs », a-t-il affirmé, soulignant « l’importance de Genève-2 » : « Le monde attend quelque chose de très positif de cette seconde réunion et des pas vraiment significatifs vers la paix… ou on progresse, ou ce sera catastrophique ! » (cf. Zenit du 16 janvier 2014).