Les jésuites, soutenus par des religieuses et une centaine de collaborateurs, gèrent le Centre éducatif d’aide humanitaire de Nouzha, qui accueille quelque 700 enfants et jeunes entre 6 et 14 ans, ainsi qu’un centre pour personnes handicapées.
« Nous accueillons tout le monde sans faire de différence entre les religions. Il y a des chrétiens, des musulmans, des sunnites, des alaouites », rapporte le P. Ghassan Sahoui, directeur du Centre, au micro de Radio Vatican.
« Nous vivons et nous ressentons vraiment cette solidarité entre nous », ajoute-t-il : « Nous ne voulons plus de la guerre ; nous essayons tous de vivre et de nous entraider vraiment, même si la guerre et la tristesse sont toujours là. Mais nous éprouvons une certaine joie à vivre ensemble, à combattre ensemble contre l’inimitié et la haine ».
Ce Centre, estime le P. Sahoui, sert de « pont entre sunnites et alaouites » : « nous travaillons ensemble pour l’homme, pour les enfants et les familles. Ils peuvent se rencontrer chez nous ». Au centre, chacun « tente de laisser de côté les arguments politiques » et « d’aider les gens sur le terrain, concrètement ».
Les chrétiens et « tous les hommes de bonne volonté », ne veulent « pas autre chose que la paix » : « Cela suffit avec les armes, cela suffit avec le sang… Toujours plus de morts, toujours plus de victimes : cela suffit ! », conclut-il.
Avec une traduction d'Hélène Ginabat
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