Pour l’évêque titulaire de l’Archi-éparchie syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, « la situation s’aggrave d’heure en heure ».
Il indique, rapporte Radio Vatican, que « toutes les activités économiques et agricoles sont paralysées », les routes sont coupées, les biens de première nécessité manquent ainsi que le carburant pour le chauffage et les médicaments. Les silos ont été saccagés et le blé a été vendu à un prix dérisoire à des commerçants turcs qui profitent du chaos pour s’enrichir avec la complicité des douaniers turcs. On ne trouve plus d’antibiotiques. La menace d’une catastrophe humanitaire plane sur la région qui abrite plus de 400 000 déplacés ayant fui Alep, Homs et Damas.
Toujours selon Radio Vatican, Mgr Hindo a également lancé un appel à l’aide au premier ministre irakien Al-Maliki pour qu’il envoie des vivres. La route internationale qui mène à Mossoul, en Irak, est encore ouverte. Les syriens connaissent aujourd’hui le sort injuste qui fut celui des Irakiens sous l’embargo. Les premières victimes sont les enfants. Les populations locales ont créé des comités populaires afin d’assurer la sécurité, indique la même source.
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