Les catholiques s’adapteront au calendrier julien – suivi par les orthodoxes – qui en 2013 est en décalage de 5 semaines par rapport au calendrier grégorien : le carême a donc débuté pour certains hier, mercredi 20 mars (mercredi des Cendres) et Pâques sera célébrée le 5 mai.
L'unification des dates suit une décision de l’Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS), qui a établi en octobre dernier que tous les catholiques de rite oriental et latin des diocèses de Terre Sainte adopteront le calendrier julien, d’ici 2015 (cf. Zenit du 16 octobre 2012).
Le décret définitif doit encore être approuvé par le Saint-Siège. L’agence vaticane Fides précise que le décret entre cette année en vigueur ad experimentum dans l’ensemble de la Terre Sainte, à l’exception des zones de Jérusalem et de Bethléem.
Les communautés de ces deux villes continueront à suivre le calendrier grégorien "tant pour respecter les dispositions imposées dans la Cité Sainte par le système du statu quo – qui règle la coexistence des différentes églises chrétiennes dans les Lieux Saints – que pour tenir compte de l’afflux des pèlerins qui viennent du monde entier pour célébrer Pâques à Jérusalem et à Bethléem", explique la même source.
Pour Mgr William Shomali, vicaire patriarcal du patriarcat latin de Jérusalem, l’unification de la date de Pâques entre les différentes confessions représente un pas éloquent du point de vue œcuménique et du témoignage : « Des membres de la même famille ou du même village appartenant à des réalités ecclésiales différentes peuvent désormais célébrer la Passion, la mort et la Résurrection de Jésus Christ pendant les mêmes jours, de manière à porter un témoignage d’unité à nos voisins non chrétiens ».
D’ici 2015, la disposition portant sur l’unification de la date de Pâques devra être confirmée ou non suivant les indications qui proviendront notamment du Saint-Siège.
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