L'association, qui aide à la construction du nouveau monastère à Tabgha (Israël), a reçu un compte-rendu des travaux du père Jeremias Marseille OSB, membre de la communauté bénédictine allemande qui vit sur place.
Les moines sont les gardiens de l’église de la Multiplication des Pains et des Poissons, sur les rives du Lac de Galilée, qui marque l’endroit du miracle biblique. Une structure construite en 1982 par l’association allemande de Terre Sainte, sur le site d’une église byzantine détruite en 614 par les Perses.
Dans un entretien avec l’AED, le père Jeremias a fourni deux raisons à ce transfert du monastère, construit dans les années cinquante et donc sans fondations adéquates pour supporter les secousses sismiques fréquentes dans la vallée du Jourdain : l’apparition de profondes fissures sur les murs de la maison, et le besoin d’un cloître pour que la vie monastique puisse se développer.
Les moines, a-t-il souligné, ont besoin d’un lieu de retraite et de réflexion, tant pour les pèlerins que pour les touristes, qui arrivent par milliers, mais aussi d’un lieu de rencontre pour les jeunes avec handicaps d’Israël et de la West Bank.
L’AED soutien ce projet à hauteur de 50.000 euro, voire plus, pour ériger l’oratoire que le moine bénédictin a décrit comme étant « le cœur du nouveau monastère ».
Le chantier serait en bonne voie. Les cellules des moines étant presque finies, les travaux, qui devraient être finis en octobre prochain, pourront commencer dans l’aile ouest du nouveau monastère qui inclut le nouvel oratoire. Les moines pourraient s’y installer dès le mois de mai de l’année prochaine.
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