à la messe d’ouverture du congrès « Destinés à vivre ensemble. Religions et cultures en dialogue », organisé par le diocèse allemand et la communauté de Sant’Egidio.
« Il y a 10 ans, les attentats qui frappèrent New York et les Etats-Unis nous ont émus. Ils nous émeuvent encore aujourd’hui et leurs conséquences se font encore sentir », a-t-il déclaré dans son homélie.
« En faire mémoire, a poursuivi le cardinal Marx, nous pousse ultérieurement à ne pas cesser de lutter pour la paix ». « Nous savons que les conflits accompagnent l’histoire de l’homme, nous ne devons pas nous décourager ni nous laisser convaincre d’arrêter de construire la paix ».
Renvoyant à une lecture approfondie de la Bible, où la lutte pour la paix et contre la haine se révèle une constante dans la vie de Jésus, le cardinal a rappelé aux participants du congrès « la grande force du pardon exprimé par Jésus dans la lecture de ce dimanche, qui, a-t-il dit, est « la clé du cheminement de Dieu avec son peuple dans l’Histoire ».
Mais il a rappelé aussi que « Dieu aime la diversité et veut cette diversité, et que c’est dans la diversité que nous sommes appelés à vivre les uns pour les autres et à pratiquer le pardon réciproque ».
C’est donc ensemble que les hommes de fois différentes sauront trouver les chemins communs qui mènent à la paix, a insisté le cardinal Marx, rejoint dans ses propos par le métropolite orthodoxe Filaret, représentant du Patriarcat de Moscou, qui a dit dans ses salutations à la fin de la liturgie : « Nous sommes conscients de l’unité du genre humain, et nous engageons à observer le commandement de Dieu sur l’unité et l’amour réciproque ».
« D’un cœur reconnaissant j’exprime la certitude que notre rencontre d’aujourd’hui est un pas en avant vers cette unité que nous ordonne le Créateur », a-t-il affirmé.
Chiara Santomiero
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