L'élection d'Else Strivens à la présidence de l'UCIP est de nouveau compromise, indique le président sortant Ismar de Oliveira Soares dans une longue lettre acheminée le 9 février aux membres de l'UCIP.
Le résultat de l'élection de décembre dernier a été contesté, à l'interne cette fois, parce que la candidate sud-africaine n'était pas membre de l'UCIP depuis cinq ans consécutifs, une règle inscrite dans les nouveaux statuts de l'association.
«Afin d'analyser en profondeur ce problème et de trouver une juste solution, j’ai décidé de former une équipe internationale de réflexion regroupant les anciens présidents, soit Theresa Ee-Chooi de Malaysie, Günther Mees d’Allemagne et Jean-Marie Brunot de France. Après diverses consultations et en analysant bien tous les aspects du problème, ils ont recommandé de tenir une élection valide lors de la prochaine assemblée générale prévue pour octobre 2009.» Le groupe des ex-présidents a aussi demandé au président Soares de demeurer en poste jusqu'à la nouvelle élection.
«Je respecte ces trois personnes en raison du rôle qu'elles ont joué à l'UCIP dans le passé. Mais j'estime qu'elles n'ont pas été suffisamment informées sur tous les aspects de cette question pour qu'elles puissent rendre une réponse correcte et valide», a indiqué Else Strivens au blogue de l'ACPC. Élue une première fois en juin 2007 lors du congrès mondial de l'UCIP tenu à Sherbrooke, la journaliste a vu son élection être invalidée par le Vatican. Elle fut réélue en décembre dernier à Rome lors d'une assemblée générale de l'UCIP.
Nouvelles de l'ACPC 16.02.2009