Antélias le 16 -6- 2010
L’UCIP Liban a émis le 16.06.2010 un communiqué qui se veut solidaire de l’ « OTV », considérant par l’occasion que la plainte portée contre la chaîne pré citée, auprès du Juge aux affaires courantes à Beyrouth, s’avère contraire aux lois en vigueur.Et pour cause, un extrait d’une émission satirique que la chaîne s’est interdit de diffuser, l’affaire est devenue un fait ridicule en tant que telle.
L’UCIP appelle à la cohésion et au dédoublement d’efforts afin que soient préservées les libertés d’expression des Médias au Liban.
Par conséquent, l’UCIP trouve étrange l’usage de telles procédures par des gens du pouvoir, financier et politique, aggravées par des sanctions disproportionnées et tient pour l’occasion à renouveler sa confiance en la sagesse de la Justice Libanaise, des responsables du Ministère de l’information, du Syndicat des Journalistes et Rédacteurs, du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et en la maturité de l’opinion publique libanaise, afin de couper court à cette mascarade à l’encontre de l’intelligence libanaise, la justice, la liberté d’expression des Médias, en l’absence desquels, le Liban n’existerait point.
Afin que ne se reproduise plus la misérable affaire de la fermeture de la chaîne « MTV » – ancienne ou actuelle-, et tout ce qui a suivi comme revirement de situation et rectification d’une mauvaise décision de départ, prise à son encontre ou à l’encontre d’un éventuel autre média, l’UCIP tient à rappeler ces quelques principes :
1- Le respect du principe de séparer, dans toute problématique, politique et justice et vice versa, entre autres dans la plainte portée contre la chaîne « OTV », cela dans l’objectif de préserver le principe de séparation des pouvoirs ; fonctionnement clé dans toutes les démocraties.
2- L’urgence de proposer des projets de loi capables de répondre aux situations sociales et d’information, répondant au développement rapide des technologies nouvelles, surtout pour tout ce qui se rattache à ce qui est connu par « réseaux de socialisation » divers et variés, comme « Youtube », « Facebook » et autres nouveaux médias électroniques, assez développés au Liban et partout dans le monde.
3- Un regain d’efforts afin de moderniser les lois en vigueur (surtout celles régissant les imprimés et l’audiovisuel) qui manquent d’adaptation et de suivi permanent.
Serait-il logique que « Le tribunal de la presse écrite » traite d’un cas relevant de l’une des plus complexes des nouvelles technologies, afin de déterminer l’identité de celui qui est passé à l’acte et préciser ses charges et responsabilités , comme est le cas dans la plainte portée contre l’ « OTV » ??
4- L’UCIP renouvelle sa confiance en la liberté de la presse qui en sortira encore plus forte et immunisée contre les secousses subies par les Médias, parmi eux, l’ « OTV », face à toute corruption et ce dans tous les domaines, grâce à l’éveil des libanais et à l’immense richesse véridique, morale et matérielle, représentée par l’ensemble de leurs Médias œuvrant à défendre les valeurs du Liban.