Antélias, 2 Juin 2005
L’Union Catholique Internationale de la Presse – Liban (UCIP Liban) a condamné l’assassinat du journaliste et intellectuel Samir Kassir. Le communiqué a inclut ce qui suit :
1 – L’assassinat du collègue Samir Kassir représente une assiduité du crime qui porte atteinte aux libertés publiques, surtout la liberté de la presse, de la pensée et de l’expression au Liban. Dès lors, il porte atteinte à l’une des composantes essentielles du Liban.
2 – Le journaliste martyre a été distingué par son caractère audacieux et profond, par son affrontement des forces d’impérialisme et d’hégémonie, et par sa résistance à défendre les affaires du peuple. Par conséquent, son assassinat constitue une grande perte pour le média libanais libre et pour la société civile.
3 – Avoir recours aux assassinats et aux liquidations corporelles constitue une nouvelle preuve de la bassesse des actionnaires, et du début du déclin de leur rôle ; et cela constitue un défi à l’autorité qui est supposée protéger ses citoyens et garantir tous leurs droits.
4 – La presse libanaise en général et l’honorable journal « Al – Nahar » en particulier, ont perdu un écrivain rare, et les forums intellectuels et politiques ont perdu une voix criante. Néanmoins, la presse libanaise n’a pas peur des assassinats puisque depuis toujours, beaucoup de ses pionniers sont tombés victimes de la trahison, du crime et de l’impérialisme sans qu’elle dévie de sa constance essentielle, notamment sa liberté et son indépendance.
5 – Ce nouveau crime constitue une motivation aux publicitaires en particulier et au peuple libanais en général pour continuer le processus de soulèvement de la tutelle sur le Liban et la reconstitution de l’Etat sur de nouvelles bases modernes et solides qui respectent les droits essentiels de l’homme, notamment la liberté de la pensée et de l’expression.
Traduit par : Joyce Tary