Antélias, 30/3/2001
1 – L’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban condamne sévèrement la nouvelle méthode des autorités sécuritaires à poursuivre la limitation des libertés médiatiques comme est apparu dernièrement d’après la saisie du passeport du collègue Samir Kassir, journaliste dont l’activité médiatique se caractérise par le courage de dire la vérité, et de révéler les pratiques qui sont contre les principes de la souveraineté, la liberté et l’indépendance supposées être défendues par tout citoyen noble.
2 – L’Union s’étonne de la nouveauté dans l’atteinte à la dignité des publicitaires et à leurs droits à assumer leur noble action, se questionnant sur le sort des promesses faites par les présidents d’interdire l’atteinte à la liberté médiatique, et sur les objectifs de telles procédures craints qu’ils ne semblent pas plus proches à la vengeance qu’à l’action responsable en ces circonstances. Ces procédures signifient – elles de subjuguer le média libanais libre et de lui imposer un propos officiel afin que le Liban soit au même niveau des autres pays voisins, où les concepts des droits de l’homme et de la démocratie sont absents ?
3 – L’Union s’étonne aussi de la déclaration du ministre de l’Information Ghazi Al Aridi qui a accusé certains masses médias d’inciter les troubles. Elle rappelle le ministre une chose évidente, soit les fonctions essentielles assumées par les masses médias libres, d’où l’expression des aspirations des personnes, et la transmission de leurs idées, tandis que le devoir du pouvoir est d’écouter leurs demandes et de les traiter équitablement, loin de la politique de favoritisme et de discrétion connue et complainte par le ministre. Pour cela, le traitement du problème ne s’effectue pas en portant atteinte aux masses médias mais en considérant de façon objective et responsable les problèmes posés, et en suite leur trouver les résolutions adéquates.
Traduit par : Joyce Tary