Antélias 8/05/2008
Tout en condamnant les violences perpétrées contre nombre de journalistes et de photographes reporters dans les rues de Beyrouth, l’UCIPLIBAN exprime sa vive inquiétude quant au ton provocateur adopté par une certaine presse.
1. L’UCIPLIBAN condamne vivement toutes les violences dont furent l’objet nombre de collègues, journalistes et photographes de presse, lors de leur action sur le terrain.
2. Ceux qui se permettent de violenter les journalistes sont ceux qui craignent la vérité, et qui cherchent par tous les moyens de berner l’opinion publique en tentant de lui cacher la réalité des faits, ceci va à l’encontre de toutes les valeurs de liberté que le Liban a toujours défendues.
3. En matière de libertés publiques, le Liban a toujours été leader en la matière par rapport aux pays arabes. Et il n’est pas question que cet engagement soit remis en cause quelles que soient les considérations de ceux qui tentent de renverser la vapeur. Le Liban a payé très cher le prix de cette liberté et il fera tout pour que cette réalité ne soit jamais remise en cause.
4. L’UCIPLIBAN attire , encore une fois l’attention sur le monde de fonctionnement d’une certaines presse qui cherche à envenimer l’atmosphère en exacerbant les esprits et en suscitant des réactions primitives et suicidaires. Cette action ne fera qu’exacerber les tensions confessionnelles ce qui est mauvais pour le pays et pour les communautés.
5. L’UCIPLIBAN rappelle encore une fois que le libanais ne devraient plus permettre aux autres de se servir de leurs différends pour tenter de réduire les leurs. Note pays ne doit pas servir de terrain de guerre pour les autres. Nos expériences passées en la matière doivent nous servir de leçon.
Traduction: Dr. Louis Honeïné