Antélias, 5 août 2002
1 – Suite aux derniers évènements qui ont troublé la conscience de tous les libanais de toutes religions et mouvements, L’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban considère qu’il existe une campagne dirigée par certains symboles du pouvoir sous le signe de « la sauvegarde de la sécurité », à la suite des élections partielles du Metn et des évènements du 7 août dernier. Celle – ci a atteint son apogée en la menace après le crime ingrat contre Ahmed Mansour au sein du Fonds des indemnités des Professeurs, afin qu’il paraisse que les masses médias, surtout ceux opposants et indépendants, sont les victimes à chaque fois que le pays affrontent des difficultés internes.
2 – face à cette réalité dramatique critique, il est inévitable que l’Union donne les remarques suivantes :
A – Au sein des systèmes démocratiques, les masses médias jouent un rôle développemental au service de la paix d’après leurs trois bases, la vérité, la justice et la liberté. Cela requiert la coopération avec les responsables afin de révéler les difficultés qu’endure la société pour qu’ils essayent de les traiter suivant le bien public, sans être bloqués par les effectifs du pouvoir. Tandis qu’au sein des systèmes injustes, le rôle des masses médias se trouve mineur à chaque fois que leur vision et leurs jugements se contredisent avec ceux de certains responsables et avec leurs intérêts privés.
B – La revendication par certains masses médias d’annuler les introductions des journaux dans les télévisions et les radios et de définir des prohibitifs à ne pas toucher sans raison valable, prouve que la société libanaise n’a pas encore atteint le niveau de stabilité nécessaire. La réalisation de ce but est le devoir de tous, notamment le devoir principal de l’Etat. Il vaut mieux que ces problèmes soient résolus par la coopération avec les masses médias en les soulignant au lieu de les interdire d’exercer leur rôle en les obnubilant ou en les embrouillant.
C – les responsables pouvaient profiter et renforcer les masses médias officiels en outre des masses médias privés, et les considérer comme des médias au service du développement, du tourisme, de la résistance, de l’éducation et autres secteurs vitaux. La poursuite des campagnes qui portent atteinte à celui qui a des écrits officiels et n’exprime que son point de vue, suscite la peur que le Liban ait atteint une phase avancée vers le chemin de son abrogation en annulant ses plus importantes raisons d’être.
D – L’Union rappelle les responsables qu’il ne faut pas charger les masses médias du fardeau de leurs erreurs. Sur ce, l’Etat doit responsabiliser celui qui agresse les libertés publiques et la liberté d’expression et non celui qui en parle.
Pour cela, l’Union invite tous les responsables, les citoyens libres et les institutions de la société civile à se rendre compte du danger de la période actuelle par laquelle passent notre pays et notre région, pendant que l’Union des journalistes arabes, à qui nous devons un grand merci, se prépare à faire face à la nouvelle campagne dirigée par « des départements sionistes extrémistes en Europe et aux Etats Unis contre les Arabes pour défendre l’agression israélienne continue contre le peuple palestinien, et qui ont débuté par se concentrer dernièrement sur le rôle de la presse et sur la tentative de défigurer le rôle de la presse arabe dans tous ses départements. »
Nous sommes nous rendus compte des dangers qui entourent les masses médias arabes en général et libanais en particulier pendant cette période critique ? Donc quel média voulons – nous et au service de quelle cause ?
Traduit par : Joyce Tary