Antélias, 21 Janvier 2008
L’UCIPLIBAN déclare refuser cette « dégradation » du discours des médias libanais, qui véhiculent violence, médisance et attaques personnelles, contrairement à toutes les normes de déonthologie professionnelle et de bienséance sociale. Cet état de fait envenime l’ambiance sociale du pays .
Nos médias au lieu de jouer les modérateurs auprès des politiciens, répercutent le discours violent de ces derniers, ce qui aggreve davantage la situation.
La vérité est toujours à dire. Mais dans une ambiance surchauffée, telle que vécue actuellement par les libanais, nos médias se doivent de jouer aux extincteurs, sans toutefois nuire à leur mission.
Ceci étant, l’UCIPLIBAN considère que le droit à la parole de M. Sleiman Frangié est sacré. Mais ceci ne veut ucunement dire que la critique formulée par ce dernier ne doit pas respecter les normes de l’éthique et ds la bienséance sociale.
S’agissant de Bkerké, l’UCIPLIBAN rappelle que cette « Pierre » du Liban restera la première référence de la pérénité de ce pays et que le patriarche se considère comme appartenant à tous les libanais. Ces deux vérités les maronites doivent toujours s’en rappeler et en tirer les conséquences qui s’imposent.
Le Liban traverse une crise institutionnelle suite à la volonté de ceretains de miner son régime démocratique. Et malgré ce danger, aussi imminent que destructeur, les politiciens libanais agissent en toute désinvolture loin de tout esprit de responsabilité. Cette réalité implique une prise de conscience collective qui permette une remise en question générale pour tenter de faire émerger un mode de fonctionnement générateur d’un nouveau concept d’autorité loin de toute ingérence étrangère. Seul un renouveau politique, social et religieux, peur mettre un terme à cette émigration qui est en train de vider le pays de ses jeunes, un danger aux conséquences destructrices.
Traduction: Dr. Louis honeïné