Après l'angélus de midi, ce dimanche 26 janvier, place Saint-Pierre le pape a déclaré, en italien: "Je suis proche de l’Ukraine par la prière, en particulier de ceux qui ont perdu la vie ces derniers jours et de leur familles. Je souhaite que se développe un dialogue constructif entre les institutions et la société civile, et, qu’en évitant tout recours à des actions violentes, l’esprit de paix et la recherche du bien commun l’emportent dans le cœur de chacun."
Un appel qui survient après des semaines de lutte meurtrière de l'opposition nationaliste menée par Oleg Tiagnybok, Vitali Klitschko, et Arséni Iatséniouk (leader du parti Baktivchtchina de l'opposante emprisonnée Ioulia Timochenko), considérée comme "pro-européenne" contre le pouvoir du président Viktor Ianoukovitch, considéré comme "pro-russe", et au moment où le gouvernement semble prêt à accorder des concessions à l'opposition. Celle-ci réclame notamment l'abolition des lois répressives adoptées le 16 novembre et la démission du gouvernement.
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