s'est confié à l’association internationale Aide à l'Église en détresse (AED), partageant son expérience, mais aussi évoquant les bénéfices que l'Église tire à travailler avec les jeunes familles.
« Nous voyons que notre Église est très jeune », a-t-il expliqué. « Quand on voit qu’il y a tant de jeunes et de jeunes familles dans une église, c’est bon signe pour celle-ci », note-t-il.
A titre d’exemple, l’évêque a raconté comment les familles s’impliquent dans les activités prévues pour leur formation : « Une fois par mois, six familles rencontrent leur prêtre pour prier et discuter, dans le cadre d’un programme de formation permanente où chaque famille a son propre programme d’activités » .
Mais les familles, a-t-il ajouté, participent aussi à d’autres initiatives entre une rencontre et l’autre, consacrant par exemple quotidiennement 5 minutes de leur temps à la lecture de l'Évangile, ou, une fois par semaine, à des échanges entre parents et enfants autour d’un thème dont ils souhaitent débattre.
Pour la formation permanente des familles, a poursuivi Mgr Shyrokoradiuk, les retraites annuelles aussi sont importantes, car elles sont porteuses de « beaux espoirs ». « Nous pouvons constater les résultats », a-t-il confié à l’AED. Ces retraites permettent aussi aux époux de trouver du temps pour être ensemble, ce qui n’est pas toujours facile vu le rythme frénétique de la vie actuelle.
« Tous ces programmes, a poursuivi le prélat, sont importants pour un bon soutien familial, mais aussi pour la promotion des vocations en Ukraine », car, a-t-il rappelé, « la famille est la première source de vocations ».
Dans le diocèse de Mgr Shyrokoradiuk, le nombre des vocations est en hausse. On y compte plus de 50 congrégations féminines ayant toutes de nouvelles vocations.
L’AED apporte son soutien financier à une vingtaine de sœurs bénédictines et 12 carmélites du diocèse. Il a aussi divers projets de construction et de restauration d’églises et couvents.
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