Parmi leurs 5 enfants, 2 sont encore vivants : Teresa et un prêtre carme Raffaele.
Dans un reportage qui leur est consacré, Radio Vatican évoque « l’assiduité dans la prière quotidienne et dans l’adoration eucharistique » de Lelia et Ulisse Amendolagine et de leur « exemplarité » comme époux et parents chrétiens. « Leur vie ensemble a été une authentique communion conjugale et spirituelle ».
Leur fille Teresa trace leur portrait : « Ils étaient très différents dans leur caractère et dans la manière de se comporter. Mon père et ma mère étaient semblables dans leur manière de faire référence à Dieu à chaque action qu’ils accomplissaient, et cela les unissait », raconte-t-elle.
« Ulisse était humble, porté à l’ascétisme et au calme ; alors que Lelia était énergique, plus vive et combative. Mais ils considéraient que leur diversité était une richesse reçue du Seigneur », ajoute-t-elle.
Leur chemin fut fortement marqué par la spiritualité du Carmel, rappelle encore Radio Vatican : Ulisse était tertiaire carme alors que Lelia appartenait à la Confraternité du Saint Scapulaire.
Leur fils, le père Raffaele, rappelle enfin l’attachement de ses parents pour la spiritualité du Carmel, citant une lettre envoyée par son père à l’occasion de son entrée au noviciat : « J’aime le Carmel – affirmait-il – parce que c’est l’ordre de Marie, parce que sa spiritualité me pousse vers l’intimité avec Dieu, parce que ses nombreux et merveilleux saints exercent sur moi une fascination irrésistible, parce que Jésus me veut parfait chrétien par ce chemin ».
Marine Soreau
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