Il y a un an au Chili, le 5 août 2010, un éboulement dans une mine enfermait 33 mineurs à quelque 700 mètres sous terre. Ces mineurs allaient sortir de leur prison souterraine 69 jours plus tard, sous les feux des projecteurs des médias du monde entier.
Un an après le début de leur aventure, leur vie n’a pas changé. La plupart n’ont pas pleinement récupéré et n’ont pas d’emploi stable. Ils animent des conférences-débats, vivent de petits boulots, pour certains envisagent un retour à la mine. Mais ils vivent pour la plupart toujours dans la misère.
Au cours d’une messe, l’évêque de Copiapo, avait dénoncé des situations d’exploitation humaine honteuse et souhaité que accident puisse attirer l’attention sur l’urgence d’améliorer la sécurité des travailleurs. Les gens qui cherchent du travail pour faire vivre leur famille – avait lancé Mgr Quintana – acceptent de travailler dans des conditions précaires.
Les travailleurs et les syndicats avaient indiqué que la mine ne répondait pas aux standards de sécurité requis. Le président Pinera avait promis d’ouvrir une enquête exhaustive sur les circonstances de l’accident et de poursuivre les responsables. Cette promesse n’a pas été tenue. De nombreux mineurs ont encore perdu la vie pendant l’année écoulée et rien n’a été fait pour améliorer la sécurité dans les mines chiliennes.
Le Chili est le premier producteur mondial de cuivre.
Radio Vatican