L'article évoque la célébration qui a eu lieu, ce 27 janvier, sur le site du camp d'extermination d'Auschwitz-Birchenau, dans la région de Cracovie, en présence du président polonais, M. Bronislaw Komorowski et du président allemand M. Christian Wulff.
Les deux présidents, souligne L'OR, ont averti que « les horreurs à l'origine de la Shoah sont encore aujourd'hui un danger quotidien ».
« Après la seconde guerre mondiale, il ne s'est pas passé un seul jour sans guerre dans le monde. Nous assistons tous les jours à des massacres, à des génocides sur base ethnique, raciale, religieuse ou linguistique », a déclaré le président Wulff.
« Nous avons le devoir de poser en ce lieu la question de comment protéger le monde contre le crime, la haine, et le mépris des droits de l'homme », a dit le président Komorowski, toujours selon la même source.
L'Osservatore Romano ajoute que dans son message pour cette Journée 2011, le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a voulu rendre un hommage particulier aux femmes qui ont été impliquées dans la Shoah : « Mères et filles, grands-mères, sœurs, tantes, virent leurs vies changées de façon irrévocable, leurs familles séparées, leurs traditions détruites. En dépit d'actes de discrimination horribles, des privations, des cruautés, elles ont constamment trouvé des voies pour combattre leurs persécuteurs ».
Enfin, L'OR cite l'allocution du président de la République italienne, M. Giorgio Napolitano, lors de la cérémonie à Rome – transmise en direct sur RAI 3 ce jeudi matin -. Le président a notamment fait allusion aux « responsabilités italiennes » dans ces événements : « Rien ne pouvait motiver, sinon un racisme aveugle et persécuteur, l'expulsion de la communauté civile italienne, décrétée par le fascisme, des juifs et de leurs communautés ». Le président italien a appelé à la « vigilance » pour aujourd'hui, et à « réagir rapidement partout où ce germe se manifesterait sous quelque forme que ce soit ».
Anita S. Bourdin
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