Il était entré très jeune chez les Frères Mineurs, et il avait suivi les idées radicales sur la pauvreté des “Franciscains spirituels”, condamnées. Thomas goûta la prison.
Une fois libéré, il mit son zèle au service de la mission: il partit pour l’Arménie, avec quatre autres Franciscains. Un succès. Mais le pays était menacé par l’avancée des musulmans turcs et Thomas revint en Europe chercher un appui séculier, en vain. Mais il repartit en Arménie accompagné, cette fois, de douze frères. Puis il poussa sa prédication jusqu’en Perse.
Revenu en Europe sous le pontificat de Clément V (1305-1314), il raconta au pape ses missions. Celui-ci le nomma archevêque et légat pontifical pour l’Orient, avec sept évêques franciscains suffragants.
L’histoire n’a pas retenu les péripéties de ses missions jusqu’en 1320, où il partit d’Ormuz, dans le Golfe persique, vers la Chine et l’Inde, avec trois compagnons: Jacques de Padoue, Pierre de Sienne et Démétrius de Tiflis, un frère lai, leur interprète. Leur bateau s’étant échoué près de Bombay, et ils se réfugièrent près de Tana chez des chrétiens. Ils furent pourtant arrêtés par les gouverneurs musulmans.
Lors de leur procès, Thomas défendit la foi: ils furent condamnnés, flagellés, torturés et décapités. Lorsque le bienheureux Odéric de Pordenone s’arrêta à Tana, à son retour de Chine, en 1326, il recueilli le corps de Thomas et le transféra en Chine, à Xaitou. Le culte de Thomas fut approuvé en 1894.
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