Si ces quatre figures peuvent « laisser leur filet » pour le suivre, c'est grâce à « l’amour de Dieu, qui prépare les chemins. Il ne fait pas des chrétiens par génération spontanée : Il prépare ! Il prépare la route, depuis longtemps ».
Même après leur appel, les apôtres font des « propositions non chrétiennes au Seigneur » et « renient le Seigneur », a-t-il fait observer : « Pierre le fit à un degré supérieur, les autres par crainte se sont affolés et sont partis ».
Le chemin se poursuit après la Pentecôte : « Pierre par exemple a commis une faute et Paul a dû le corriger ». Déjà dans l'Ancien testament, le Roi David est « un grand pécheur devenu un grand saint ».
Le Seigneur, « prépare » les hommes, les générations, et « Il se mêle de l'histoire, Il entre dans l’histoire et arrange la situation, Il avance avec [l'homme] » : « Depuis tant de générations le Seigneur a pensé à chacun » et dans cette longue histoire de « pécheurs et pécheresses », il a toujours redit : « Je t’ai aimé d’un amour éternel ».
L’amour de Dieu est « éternel mais concret » et rappelle « les sentiments d’un couple qui attend un enfant ». C’est aussi un « amour artisanal », car le Seigneur « fait l’histoire, en préparant la route de chacun ».
Pour conclure, le pape a invité à prier Dieu afin de « connaître la tendresse de son cœur » par un « acte de foi ». L'homme pourrait en effet penser : « Mais comment le Seigneur, avec tant de personnes, peut-il penser à moi ? Il a préparé ma route, la mienne ! ».
Avec une traduction d'Océane Le Gall
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