d’attaques menées par les taliban contre plusieurs bâtiments, dont celui de la radiotélévision nationale, où il se trouvait, dans la ville de Tarin Kot, dans la province d’Oruzgan (sud du pays).
Nous présentons nos condoléances à la famille et aux proches d’Ahamad Omid Khapolok. Jeune journaliste talentueux, il avait le courage de mener sa mission d’information dans une région, le sud de l’Afghanistan, véritable bastion des taliban. Ce crime ne doit pas rester impuni. Nous réclamons la vérité sur les circonstances de sa mort. Ennemis de la liberté de la presse, les talibans sont les meurtriers d’un nombre toujours croissant de citoyens et de journalistes.
A 12h15, un groupe de combattants a attaqué le bâtiment de la radiotélévision nationale, celui du gouverneur et le commissariat central de la police. Ces attaques coordonnées ont été revendiquées par les taliban, selon une déclaration d’un de leur porte-parole, Quari Youssef Ahamad, qui affirme également que le journaliste n’a pas été tué par les taliban.
Grièvement blessé, Ahamad Omid Khapolok est décédé avant l’arrivée des secours, a déclaré son frère à l’agence Pajhwok. Il a reçu un SMS de son frère lui demandant faire des prier pour lui. Au moins 17 personnes ont été tuées dans cette attaque.
Ahamad Omid Khapolok est le troisième journaliste de l’agence de presse afghane Pajhwok à avoir perdu la vie après Abdul Samad Rohani (juin 2008) et Janullah Hashimzada (août 2009) tués respectivement en Helmand et au nord du Pakistan.
RSF