La liberté religieuse « se fonde sur la nature même de l’homme, créée par Dieu », rappelle le cardinal Tauran, aussi l’Etat « ne doit pas interférer avec la vie religieuse, tant que les droits d’autrui ne sont pas lésés ».
Cependant, l’Etat doit « prendre acte que l’homme est par nature religieux, que le fait religieux est partie intégrante de la société » et que « un monde sans Dieu serait un monde inhumain », estime-t-il.
Le président du dicastère pour le dialogue interreligieux souligne par ailleurs que « l’homme est grand lorsqu’il fait de sa vie une réponse à l’amour de Dieu ». Citant Charles Peguy, il exhorte à « garder ouverte la porte de l’espérance et de l’amour. Dieu nous a construits comme espérance ».
Nassir Abdulaziz Al-Nasser, président de la 66e Assemblée générale de l’ONU, exprime de son côté sa préoccupation pour l’augmentation des violations de la liberté religieuse dans le monde : « L’humanité doit construire des ponts assez solides pour résister aux chocs des différences », ajoute-t-il, annonçant des initiatives à ce sujet, de la part de l’ONU.
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