président du Conseil pontifical pour la culture, en traçant le bilan de l'initiative lancée à Paris par son dicastère.
Lors d'une conférence organisée en Salle de presse à l'occasion de la participation du Saint-Siège à la Foire internationale du livre à Saint-Domingue, le prélat est revenu sur le « Parvis des Gentils », cette initiative de dialogue entre croyants et non croyants voulue par Benoît XVI qui a été inaugurée le 24 mars dernier à Paris.
Durant deux jours, les rencontres se sont succédé au siège de l'Unesco et dans des lieux symboliques comme la Sorbonne et l'Institut de France.
Selon le cardinal Ravasi, le « résultat positif à Paris n'était pas sûr », la capitale française ayant été choisie comme « ville symbole de la laïcité quasi absolue ». Durant les débats qui se sont déroulés à Notre-Dame et dans les sièges plus institutionnels, « je me suis rendu compte que le dialogue était beaucoup plus ouvert qu'en Italie », a ajouté le prélat.
Il a ensuite évoqué l'accueil reçu à la Sorbonne et à l'Unesco : « Une atmosphère difficile à imaginer. Avec des figures de grande importance », et avec des intervenants souvent ouvertement non-croyants.
Le cardinal Ravasi a aussi expliqué que l'expérience se poursuivrait dans d'autres villes : à Stockholm mais aussi à Prague, Barcelone, Québec, Bucarest, Chicago.
Pour les autres continents, il y a encore des réserves. Le cardinal a affirmé avoir convoqué tous les ambassadeurs asiatiques près le Saint-Siège : « parmi les différentes initiatives, j'ai aussi proposé celle du Parvis de Gentils, mais ils ne se sont pas montrés très intéressés ».
Pour l'instant, a-t-il conclu, ceux qui ont le plus adhéré font partie d'une « élite formée dans les universités européennes et américaines ».
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