Garder les populations chrétiennes dans leurs régions d’origine en leur assurant des moyens de subsistance et de développement, par le biais de microcrédits et d’activités diverses : tel est l’objet d’un protocole d’entente signé hier entre la Ligue maronite
et la Coopérative libanaise de développement.
Ce protocole jette les bases d’une coopération entre les deux parties, qui comptent mobiliser les maronites au Liban et dans le monde afin de les convaincre de réaliser des projets productifs dans les régions. Pour une plus grande efficacité, la Ligue maronite visitera les régions afin de sonder les besoins. Cette coopération devrait donner lieu à l’organisation d’un congrès dont l’objectif sera d’augmenter les capacités de la coopérative qui, de ce fait, sera à même de proposer ses microcrédits à une catégorie plus vaste de personnes. Enfin, des études devraient être préparées afin d’être mises à la disposition des responsables locaux concernés dans les villages.
Le protocole a donc été signé hier, au siège de la Ligue maronite, à Medawar (Beyrouth), par Samir Abillama, président de la Ligue maronite, et Fouad el-Khazen, président du conseil d’administration de la Coopérative libanaise de développement, en présence de membres des deux organisations.
Ce protocole jette les bases d’une coopération entre les deux parties, qui comptent mobiliser les maronites au Liban et dans le monde afin de les convaincre de réaliser des projets productifs dans les régions. Pour une plus grande efficacité, la Ligue maronite visitera les régions afin de sonder les besoins. Cette coopération devrait donner lieu à l’organisation d’un congrès dont l’objectif sera d’augmenter les capacités de la coopérative qui, de ce fait, sera à même de proposer ses microcrédits à une catégorie plus vaste de personnes. Enfin, des études devraient être préparées afin d’être mises à la disposition des responsables locaux concernés dans les villages.
Le protocole a donc été signé hier, au siège de la Ligue maronite, à Medawar (Beyrouth), par Samir Abillama, président de la Ligue maronite, et Fouad el-Khazen, président du conseil d’administration de la Coopérative libanaise de développement, en présence de membres des deux organisations.
M. Abillama a rendu hommage au rôle que joue la coopérative dans le développement des régions, notamment rurales, en y attirant les investissements et les dons. « Cela devrait aider les chrétiens à rester attachés à leur terre, ce qui aura un impact positif sur le régime en place et sur la nation », a-t-il estimé. Il a assuré que cette initiative n’est que le début d’une longue liste d’initiatives de la Ligue qui s’inscrivent dans le même objectif, et qui visent à offrir des services sociaux divers. « Nous poursuivons, à l’évidence, notre lutte dans d’autres domaines comme la vente de terrains à des étrangers, le procès contre l’octroi de la nationalité à ceux qui ne remplissent pas les critères, la préservation de l’équilibre entre les communautés, a-t-il poursuivi. L’équilibre confessionnel et l’égalité des chances dans le cadre de la diversité sont des facteurs essentiels pour que le Liban garde sa caractéristique de pays-message. »
Pour sa part, M. Khazen a rappelé que l’appui apporté aux chrétiens dans leurs villages est l’une des missions de la coopérative, une institution à but non lucratif. Encourager ces populations à la production est l’une de ses priorités, a souligné M. Khazen, d’où ses initiatives de développement visant à améliorer la qualité de vie de ces populations chrétiennes. Pour cela, la coopérative s’est spécialisée dans le financement de petits projets individuels, existants ou en cours de réalisation, a-t-il précisé.
« Nous sommes déterminés à relever le défi, mais nous faisons face à la détresse qui gagne souvent les habitants des zones rurales, a-t-il souligné. Le total des microcrédits accordés par la coopérative aux maronites s’élève, à ce jour, à douze millions de dollars », a-t-il poursuivi.
M. Khazen a considéré que les deux organisations sont « complémentaires ». Il a appelé à la multiplication des organisations civiles maronites pour le développement social, mais a insisté sur la nécessité de laisser à la seule Ligue maronite les dossiers politiques, administratifs et médiatiques.
Pour sa part, M. Khazen a rappelé que l’appui apporté aux chrétiens dans leurs villages est l’une des missions de la coopérative, une institution à but non lucratif. Encourager ces populations à la production est l’une de ses priorités, a souligné M. Khazen, d’où ses initiatives de développement visant à améliorer la qualité de vie de ces populations chrétiennes. Pour cela, la coopérative s’est spécialisée dans le financement de petits projets individuels, existants ou en cours de réalisation, a-t-il précisé.
« Nous sommes déterminés à relever le défi, mais nous faisons face à la détresse qui gagne souvent les habitants des zones rurales, a-t-il souligné. Le total des microcrédits accordés par la coopérative aux maronites s’élève, à ce jour, à douze millions de dollars », a-t-il poursuivi.
M. Khazen a considéré que les deux organisations sont « complémentaires ». Il a appelé à la multiplication des organisations civiles maronites pour le développement social, mais a insisté sur la nécessité de laisser à la seule Ligue maronite les dossiers politiques, administratifs et médiatiques.
L'orient le jour