Le pape s’est en effet rendu du collège Miraflores, où il a résidé pendant son séjour mexicain, à la cathédrale de León en voiture panoramique, à 18 h, heure locale, le dimanche 25 mars (2 h du matin le 26 mars heure de Rome et de Paris), pour présider les secondes vêpres du 5e dimanche de carême. La cathédrale est dédiée à Notre Dame de la Lumière.
A l’entrée , le pape a embrassé le Crucifix et il a effectué le rite pénitentiel de l'aspersion de l'assemblée avec l’eau bénite. Le chœur a entonné : « Tu es Petrus ». La célébration a eu lieu en présence des représentants des conférences épiscopales d’Amérique latine et des Caraïbes qui commémorent le bicentenaire de leur indépendance. Le pape s’est recueilli devant le Saint-Sacrement.
Il a ensuite été accueilli par Mgr Carlos Aguiar Retes, archevêque de Tlalnepantla, président de la Conférence épiscopale mexicaine et du CELAM.
Benoît XVI a évoqué, dans cette homélie (cf. « Documents » pour le texte intégral) les célébrations du bicentenaire de l’indépendance des nations latino-américaines, marquées par la foi catholique.
Au terme des vêpres, le pape a déclenché à distance le nouveau système d'illumination du sanctuaire et de la statue du Christ Roi, suivant sur l'écran les feux d'artifice qui ont alors strié de leurs éclats le ciel de la nuit mexicaine. Une vraie fête de la lumière.
Sur le parvis de la cathédrale, le pape, qui ne comptait plsu son retard sur l'horaire prévu, s'est adressé spontanément à la foule, après voir coiffé un large sombrero à ses couleurs : blanc gansé d’or.
Emu, il a confié ne jamais avoir été reçu avec tant d'enthousiasme et qu'il comprenait les paroles du bienheureux Jean-Paul II : "Je suis un pape mexicain !"
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