Une journaliste égyptienne et un reporter libanais se sont vu décerner hier le prix Samir Kassir pour la liberté de la presse.
Ethar el-Katatney et Habib Battah. Ces deux journalistes ont été récompensés hier pour leur travail par la 6e édition du prix Samir Kassir – du nom du journaliste libanais assassiné le 2 juin 2005 – pour la liberté de la presse. La gratification, décernée en partenariat avec l'Union européenne, a été remise ce jeudi 2 juin 2011 au Saint-Georges Yacht Club de Beyrouth, lors d'une cérémonie retransmise en direct à la télévision.
Devant un parterre de responsables libanais et d'ambassadeurs, dont celui de la France, de l'Égypte ou de l'Irak, Angelina Eichhorst, la chef de la délégation de l'Union européenne, a remis le prix aux deux lauréats en compagnie de Gisèle Kassir, la femme de Samir. « À travers ce prix, l'Union européenne tient à dénoncer haut et fort les conditions dans lesquelles travaillent trop souvent les journalistes (du Moyen-Orient). Disparitions, menaces, assassinats, torture : ces mots ne sont pas trop forts », a déclaré Mme Eichhorst, qui a également salué le rôle des organes de presse et d'Internet pour leur implication dans les révolutions arabes.
Devant un parterre de responsables libanais et d'ambassadeurs, dont celui de la France, de l'Égypte ou de l'Irak, Angelina Eichhorst, la chef de la délégation de l'Union européenne, a remis le prix aux deux lauréats en compagnie de Gisèle Kassir, la femme de Samir. « À travers ce prix, l'Union européenne tient à dénoncer haut et fort les conditions dans lesquelles travaillent trop souvent les journalistes (du Moyen-Orient). Disparitions, menaces, assassinats, torture : ces mots ne sont pas trop forts », a déclaré Mme Eichhorst, qui a également salué le rôle des organes de presse et d'Internet pour leur implication dans les révolutions arabes.
Ethar el-Katatney, journaliste, bloggueuse et écrivaine égyptienne, a remporté son prix dans la catégorie « Article d'opinion » pour son article : « The Veiled Muslim Bogeygirl » (L'épouvantail de la musulmane voilée), publié le 20 janvier 2011 sur le journal égyptien en ligne BikyaMasr. Dans ce plaidoyer, elle s'indigne notamment des stéréotypes et discriminations à l'encontre des femmes musulmanes voilées. Habib Battah, journaliste et reporter libanais, a été sacré dans la catégorie « Enquête-Reportage » pour son article « Return to the Valley of Jews » (Retour dans la vallée des Juifs), un sujet publié sur le site anglophone de la chaîne al-Jazeera en décembre 2010 à propos de la communauté juive de Beyrouth.
Fondé en 2006, le prix Samir Kassir pour la liberté de la presse tient son nom du journaliste libanais Samir Kassir, ancien collaborateur de L'Orient-Le Jour et d'an-Nahar, assassiné en 2005 pour ses prises de position sur l'influence syrienne au Liban et sur la politique intérieure libanaise. En 2011, près de 220 journalistes, venus d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et des pays du Golfe, ont été sélectionnés avant que ne soient finalement décernées les récompenses.
Dans cette 6e édition du prix Samir Kassir, faisait également partie des finalistes la journaliste de L'Orient-Le Jour Suzanne Baaklini pour son article « Et si la victime d'un meurtre s'avérait… vivante », publié le 14 février dernier dans nos colonnes.
Fondé en 2006, le prix Samir Kassir pour la liberté de la presse tient son nom du journaliste libanais Samir Kassir, ancien collaborateur de L'Orient-Le Jour et d'an-Nahar, assassiné en 2005 pour ses prises de position sur l'influence syrienne au Liban et sur la politique intérieure libanaise. En 2011, près de 220 journalistes, venus d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et des pays du Golfe, ont été sélectionnés avant que ne soient finalement décernées les récompenses.
Dans cette 6e édition du prix Samir Kassir, faisait également partie des finalistes la journaliste de L'Orient-Le Jour Suzanne Baaklini pour son article « Et si la victime d'un meurtre s'avérait… vivante », publié le 14 février dernier dans nos colonnes.
L'Orient-Le Jour